Gouache sur papier
signée et datée en bas à droite
73 x 100 cm
cette œuvre est à rapprocher des œuvres ci-dessous vendues à la cmooa : - lot n°46 vente du 26 juin 2008
- lot n°47 vente du 14 mai 2011 durant l’année 63, gharbaoui entame un cycle de création nouveau, communément appelé « l’envol des cigognes », où il travaille au monastère de tioumliline sur la décomposition du mouvement de ces grands oiseaux migrateurs « venus du nord » pour passer l’hiver au maroc.
cette représentation « métaphorique » de l’artiste trouve sa source dans sa relation avec thérèse boersma, sa compagne hollandaise, esprit libre qui ne pouvait s’établir durablement au maroc, et qui jouissait d’une très grande liberté par rapport à la société marocaine de cette époque.
psychologue de formation et compagne de cœur de l’artiste de 1963 à 1971, thérèse l’aidera à lutter contre ses démons intérieurs en s’appuyant sur le père henri martin et les moines du monastère de tioumliline à travers plusieurs « résidences » qu’il y effectuera jusqu’à la fermeture du lieu en 1968.
en début d’année 1964, alors que gharbaoui se trouve au monastère, il s’arrête sur les paysages hivernaux qu’il essaye de peindre de façon réaliste sans abandonner sa gestuelle nerveuse. il ne s’agit nullement pour lui de se restreindre à la simple description d’un lieu mais d’aborder une expérience artistique nouvelle mêlant deux formes distinctes de peinture.