Huile sur toile
150 x 250 cm

Ferhat Deniz réalise des peintures aux dimensions remarquables où il nous parle de mémoire, de souvenirs, de rêves et de cauchemars qui peuplent notre subconscient. Sur des toiles vierges ou lui ayant déjà servi, l’artiste explore les limites de la vie humaine et y applique les différentes couches de la mémoire. Ferhat Deniz recours à une multitude de matériaux qu’il coud, brode, raye profondément ou aplatit délicatement pour y ajouter enfin un visage aux contours foncés, aux traits flous, accentués par d’épaisses couches de peinture. Un visage aux yeux très expressifs, comme surgi du bouillonnement des rêves de tout un chacun, qui semble renvoyer à la mémoire collective, celle de l’ensemble des souvenirs qui fonde l’existence de l’humanité. Qu’elle soit commune, qu’elle relève du devoir ou du simple plaisir de se souvenir, la mémoire est un repère passé assurément inscrit dans notre présent.
« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». Maréchal Ferdinand Foch
The subject depicted on Ferhat Deniz’s large scale canvases are the memories, dreams and nightmares that fill our subconscious mind. Using blank or recycled canvases, the artist explores the limitations of man’s life and applies the various layers of memory upon them. Ferhat Deniz explores multiple materials which he sews, embroiders, scratches deeply or flattens delicately before adding a face with dark contours and fuzzy features, emphasized by thick layers of paint. A face with very expressive eyes, as if emerged from the effervescence of anyone’s dreams, that seems to refer to the collective memory, which is the reminiscence of human existence. Be it common, duty-related or resulting from the simple pleasure of remembering, the memory is a past reference point which is undoubtedly part of our present.
“For a man with no memory is a man with no life, a people with no memory is a people with no future.” Maréchal Ferdinand Foch